Le Macrozamia communis est Ă la fois proche des cycas par sa biologie et proche des palmiers par son port. RescapĂ©e des temps gĂ©ologiques anciens, cette plante arbustive est encore peu rĂ©pandue dans nos jardins en dĂ©pit de son charme exotique indĂ©niable et de sa rĂ©sistance au froid, supĂ©rieure Ă celle du Cycas revoluta. Elle forme lentement un tronc court Ă©pais et rugueux, portant une couronne de longues feuilles lĂ©gèrement arquĂ©es, gracieuses comme des plumes, divisĂ©es en folioles très fines d’un vert gris lustrĂ©, assez doux. Sa culture en pleine terre est possible partout oĂą les gelĂ©es infĂ©rieures Ă -8°C sont exceptionnelles. Ce Macrozamia se plaira aussi dans un grand pot Ă remiser l’hiver en rĂ©gion plus froide.
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Le Macrozamia communis appartient Ă la famille des ZamiacĂ©es, qui rassemble quelques 238 espèces originaires des rĂ©gions tropicales et tempĂ©rĂ©es chaudes d’Afrique, d’Australie et d’AmĂ©rique du Sud. Une famille botanique très ancienne, qui prĂ©sentent des caractères archaĂŻques Ă©vidents. Cette espèce est originaire du Sud-Est de l’Australie, plus prĂ©cisĂ©ment des forĂŞts d’Eucalyptus de l’Etat de Nouvelles-Galles du Sud. Dans la nature, cette plante peut former de grandes colonies en sous-bois. Sa rĂ©sistance au froid est Ă©valuĂ©e Ă – 8/-10°C pour les sujets âgĂ©s : si le feuillage est brulĂ© dès -5°C, la souche est capable de repartir au printemps si elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un paillis protecteur. Il s’agit d’une plante dioĂŻque, dont les individus mâle et femelles sont distincts. Toutes les parties de la plante sont toxiques par ingestion.
En culture, sous nos climats, cette plante ne dĂ©passera que rarement 2m en tous sens. Sa croissance est lente Ă très lente selon les conditions de culture. AncrĂ©e sur une sorte de caudex partiellement souterrain dont la partie supĂ©rieure est visible Ă la surface du sol, le Macrozamia commun dĂ©veloppe au fil du temps un stipe court, sorte de faux tronc de couleur ocre Ă brune de texture rugueuse, prĂ©sentant des cicatrices foliaires. Le feuillage, persistant tout au long de l’annĂ©e, disposĂ© en rosette concentrique, se dĂ©veloppe Ă l’extrĂ©mitĂ© du stipe. Les feuilles intensĂ©ment pennĂ©es, assez souples, mesurant 1m Ă 1,50m de longueur sur 40 cm de largeur Ă maturitĂ©, sont divisĂ©es en d’innombrables folioles linĂ©aires coriaces et lustrĂ©es, ternissant avec l’âge, Ă base lĂ©gèrement renflĂ©e. Elles sont portĂ©es par un pĂ©tiole lisse.Â
La floraison a lieu en Ă©tĂ©, au bout de nombreuses annĂ©es de culture en pleine terre et elle est très rare chez les plantes cultivĂ©es en pot. Les inflorescences apparaissent au centre de la couronne. Elle prend la forme de cĂ´nes cylindriques vert-brunâtre, en forme d’ananas, mesurant 20 Ă 45 cm de long et recouverts d’Ă©cailles munies d’une Ă©pine. Les cĂ´nes femelles libèrent Ă maturitĂ© de grosses graines d’un rouge clair et vif.
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Le Macrozamia communis apprĂ©cie la mi-ombre et les terres drainĂ©es, Ă tendance humifère, plutĂ´t fraĂ®ches. En pleine terre, on le placera dans un dĂ©cor d’inspiration exotique, non loin d’une piscine par exemple, en compagnie d’un petit palmier, de bananiers nains, ou de petits bambous par exemple. Mais cette plante exprimera tout son potentiel en isolĂ©. Un jardin contemporain l’adoptera au-dessus d’une marĂ©e de galets blancs. Il constituera un magnifique spĂ©cimen dans la vĂ©randa, sur la terrasse ou le balcon, plantĂ© dans un grand bac choisi avec soin.

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